Notre baromètre dévoile que plus de la moitié des entreprises françaises, de la PME jusqu’aux grandes entreprises, sont désormais engagées dans un processus de transformation digitale. Un phénomène qui s’affirme de plus en plus et qui est également activement stimulé par le confinement lié au Covid-19 et les risques continuant de peser sur l’activité.
Et si l’heure est plus que jamais à la recherche de solutions de gestion plus ouvertes, plus intelligentes et plus collaboratives, les organisations désirent également une assistance renforcée des éditeurs et de leurs partenaires revendeurs et intégrateurs pour les accompagner dans leur modernisation.
Même si beaucoup reste à faire pour l’ensemble des structures, aujourd’hui, c’est un fait, toutes les entreprises sont montées dans le TGV de la transformation digitale et leurs expectatives sont claires. La majorité attend ainsi une efficacité accrue grâce à une meilleure organisation et davantage de productivité et d’agilité.
47 % d’entre elles entrevoient également la possibilité de mieux maîtriser leurs coûts, et enfin, un peu moins d'un tiers des entreprises estiment que leur transformation numérique stimulera l'innovation et aura un impact positif sur leur activité commerciale.
Si l’on estime que la dépense informatique des entreprises françaises dans les technologies consacrées à la transformation sera multipliée par 1,5 entre 2019 et 2024 et représentera à cet horizon 47,4 milliards d'euros, soit 59 % de la dépense informatique totale, une montée en puissance des projets de digitalisation est réellement attendue ces trois prochaines années, tout type de structures confondues.
Grandes
Entreprises
70%
Petites
et Moyennes
Entreprises
53%
26%
Cette étude conforte bien la vision de Cegid sur l’attrait des solutions SaaS pour des PME en quête d’agilité et souhaitant capitaliser pleinement sur les nouveaux leviers offerts par les technologies digitales. L’adoption du SaaS les affranchit notamment des contraintes d’infrastructures liées à leur système d’information et leur permet de se recentrer sur leur cœur de métier. C’est également un levier essentiel pour leur permettre de se réinventer en revisitant leurs processus opérationnels et de repenser les collaborations autour de leur système de gestion.
Norbert Jamet, chef de produit, Cegid
Si 26 % des entreprises envisagent d’acquérir une solution de gestion en mode SaaS, cette proportion est naturellement vouée à progresser dans les prochaines années.
Pourquoi ? Car les PME sont en quête d’agilité et souhaitent capitaliser pleinement sur les nouveaux leviers offerts par les technologies digitales. L’adoption du SaaS les affranchit notamment des contraintes d’infrastructures liées à leur système d’information et leur permet de se recentrer sur leur cœur de métier. C’est également un levier essentiel pour leur permettre de se réinventer en revisitant leurs processus opérationnels et de repenser les collaborations autour de leur système de gestion.
D’autre part, 31 % (40 % parmi les entreprises de 20 à 199 salariés) le considèrent comme un moyen de se prémunir contre les nouvelles menaces liées à la cybercriminalité même si, paradoxalement, 49 % justifient leur réticence à l’utiliser par les risques pesant sur leurs données hébergées en dehors de leurs structures.
50%
des entreprises considèrent l’ERP comme un moteur dans la transformation digitale.
Considéré par la moitié des entreprises comme un moteur dans la transformation digitale, l’ERP séduit par sa capacité à mieux structurer les organisations. Centralisation de grands volumes de données internes et externes, création d’analyses améliorant la vision des activités et la prise de décision, l’ERP est donc perçu comme une solution de gestion permettant de mettre en œuvre une véritable stratégie « data driven » soutenant la réalisation de modèles prédictifs.
Mais si aujourd’hui seulement 34 % des entreprises de 20 à 199 salariés et 23 % des organisations d’au moins 200 salariés ne sont pas dotées d’un ERP, 57 % estiment que l’agilité d’un ERP en fait une solution de gestion parfaitement adaptée à la transformation digitale. Six entreprises sur dix sont ainsi sensibles aux solutions de gestion évoluant désormais vers le Cloud et la mobilité.
Si la grande majorité des entreprises désirent faire évoluer leur solution de gestion, leurs attentes en termes de capacités techniques et fonctionnelles, d’accessibilité ou d’ouverture sont telles que l’on peut réellement parler de solutions de gestion de nouvelle génération pour y répondre.
En tête des fonctionnalités les plus attendues ? Davantage d’automatisation des processus opérationnels et décisionnels, plus d’interopérabilité avec les autres applications dans un souci de minimisation des coûts d’intégration internes et externes, mais aussi une meilleure accessibilité au système de gestion, y compris depuis des tablettes ou des smartphones, le travail à distance concernant de plus en plus de collaborateurs. Un défi pour les éditeurs qui seront fatalement amenés à repenser l’ergonomie de ces solutions.
80%
des entreprises souhaitent faire évoluer leur solution de gestion.
L’ERP de nouvelle génération est synonyme d’innovation et de transformation digitale en particulier pour les grandes organisations. Elles n’hésitent plus à construire et mixer des solutions leur permettant de s’adapter à leurs opportunités de croissance, ou à les rendre plus compétitives et pérennes : l’interopérabilité est désormais une réalité. D’autres fonctionnalités, comme la dématérialisation des factures achats/ventes ou celle des notes de frais, illustrent l’innovation au service de la fiabilité et de la productivité.
Sophie Dumas, directrice produits, Cegid
Les entreprises souhaitent également qu’elles soient globalement plus ouvertes, c’est-à-dire accessibles aux utilisateurs en situation de mobilité et capables d’intégrer nettement plus de données venant de l’extérieur, que ce soit de leur propre écosystème ou de sources publiques et privées. Les capacités d'interopérabilité de ces outils du futur joueront donc un rôle majeur.
Enfin, si les solutions Cloud sont encore loin d’être généralisées, plus d’un tiers des organisations interrogées estiment néanmoins que ce sera la norme à l’avenir. Le fait de pouvoir accéder à l’outil de n’importe où, de disposer d’une version toujours à jour et de ne pas avoir à gérer le logiciel au sein de son département informatique sont autant d’atouts qui jouent en faveur du SaaS.
Pour 66 % des entreprises la collaboration facilitée avec leur écosystème est une priorité pour demain.
Si la majorité des entreprises ont amorcé un processus de transformation numérique, l’expression de leurs nouveaux besoins devrait amener les éditeurs et leurs partenaires revendeurs et intégrateurs à proposer un accompagnement que l’on pourrait qualifier de « sur mesure ».
La moitié des responsables métiers attendent surtout de l’assistance pour moderniser et personnaliser leur solution de gestion. Un peu plus d’un tiers sont intéressés par un principe de co-innovation avec leur éditeur et un quart d’entre eux sont en attente d’une offre SaaS. De plus, la capacité à répondre aux besoins d'interopérabilité et à proposer un éventail de fonctionnalités sera important.
Enfin, près de la moitié des responsables métiers sont demandeurs de prestations de conseil en organisation et en transformation digitale dépassant le périmètre classique d'implémentation d'une solution de gestion. Un challenge qui devrait conduire les éditeurs à se rapprocher de cabinets de conseil pour répondre à ces nouvelles demandes.
50%
des responsables métiers attendent de leur éditeur de l’aide pour moderniser leur solution de gestion.
26%
des responsables métiers prévoient de ne passer que par leur éditeur et non leur réseau de partenaires.
Si les directeurs informatiques partagent en toute logique les mêmes attentes que les responsables métiers en matière d’assistance pour moderniser et personnaliser les solutions de gestion, ils sont 45 % à se montrer sensibles à l'interopérabilité que les éditeurs sont susceptibles de proposer à travers des connecteurs, mais surtout des APIs.
Ils sont également intéressés par des services leur permettant de déléguer une partie de l’administration et de la gestion quotidienne de leur système de gestion.
Ainsi, 33 % sont prêts à passer par des revendeurs ou des intégrateurs et 24 % par l’éditeur.
54%
des directeurs informatiques souhaitent être accompagnés par leur éditeur dans la modernisation de leur solution de gestion.
51%
des directeurs informatiques attendent de leur revendeur une aide en matière de personnalisation de leur solution de gestion.
• Le marché des solutions de gestion est en pleine mutation
• Les ERP s’imposent comme la norme
• Les solutions Cloud libèrent les utilisateurs
• Les ERP sont amenés à évoluer
• Les éditeurs doivent s’adapter